La Fille du samouraï
De Fred Bernard et François Roca
Album: 42 pages
Tranche d'âges: Dès 8 ans
Editeur : Albin Michel (29 août 2012)

Présentation de l'éditeur
- Je suis Masumi Musashi, mais tu m'appelleras Maître. Quel est ton nom ?
- Tomé Dias.
- C'est drôle ! Ma fille s'appelle Tomo, lança le vieux samouraï aveugle. Tomé et Tomo !
Sur cette île déserte du Japon, Tomé apprit la tactique des samouraïs. Tout était paisible et les jours s'égrenaient au rythme des entraînements, de la pêche et des promenades amoureuses.
Jusqu'au jour où les Guerriers-Démons se manifestèrent...
Un extrait :
« Mon père disait qu'on ne devait pas perde de temps lorsqu'on est jeune. Qu'il fallait voir du pays, acquérir de l'expérience , des idées à soi, élargir son esprit et étendre ses domaines d'intelligence. »
Revue de presse
Le lecteur est embarqué par le souffle du récit et surtout par les tableaux magnifiques de François Roca, publiés en grand format. --Géo
Mon avis
Comme nous l'explique l'auteur dans sa préface, il fait référence ici à « Miyamato Musashi, samouraï japonais invaincu après tout une vie de combats. Né en 1584, il est l'auteur du Traité des cinq roues, qu'il rédige dans une grotte quelques mois avant sa mort en 1645. Il y dévoile le secret de sa technique victorieuse. Le traité de ce guerrier philosophe devint un classique de la littérature universelle »
Nous devenons ici spectateur d'un concours d'histoires consacré aux îles de l'Orient et plus exactement d'un conte poétique et instrumental mis en scène par le héros et sa compagne. Celui-ci raconte sa rencontre et son initiation (apprentissage de la voie de la tactique et de l'art d'user de son esprit comme d'une arme) avec un vieux samouraï aveugle Masumi Masachi qui sera son futur beau-père ; ce dernier s'étant opposé à la tyrannie des guerriers-démons et leurs dragons. On découvre aussi leur tatouage respectif et leur signification. Une immersion dans la culture nippone, agréable et originale.
L'héroïne est présente par son chant et sa musique, accompagnant ainsi le récit comme elle accompagne les personnages. On apprend à la fin son rôle actif dans ce conte.
Les planches qui illustrent le récit sont magnifiques. De vrais tableaux à exposer dans son salon !
Un album que je recommande vivement !
Biographie de l'auteur

Frédéric Bernard a été maçon et a étudié les sciences naturelles avant d'entrer aux Beaux-arts de Beaune, puis il rejoint l'école Emile Cohl de Lyon où il fait la connaissance d'un ami et futur collaborateur : François Roca. Il est à la fois auteur et illustrateur.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages pour la jeunesse, souvent réalisés en tandem avec François Roca. Ses albums reçoivent un avis très favorable du public et de la critique (prix Sorcière 1997, prix Goncourt jeunesse en 1996 et 2001, prix Baobab 2001, prix Chrétien de Troyes en 2003, etc).
En bande dessinée, il est l’auteur, seul cette fois, de quelques albums remarqués parus chez Seuil : "La Tendresse des crocodiles" (2003), "L’ivresse du poulpe" (2004), "Lily Love Peacock" (2006), "Cléo : une jeune femme prétendument ordinaire" ou encore "La Patience du tigre".
Il écrit aussi le truculent Himalaya Vaudou dessiné par Jean-Marc Rochette.
En 2017, sa collaboration avec Catherine Grive donne naissance à "Gold Stars Mothers", un album qui rend hommage aux soldats américains morts en France pendant la Première Guerre mondiale à travers le récit de leurs femmes et de leurs mères. Cette même année, Frédéric Bernard publie "Lady Sir, journal d'une aventure musicale" aux éditions Glénat.
En 2018, il signe "Essence", avec Benjamin Flao au dessin.
Source : France inter, https://www.babelio.com/auteur/Fred-Bernard/9289
Biographie de l'illustrateur

François Roca poursuit des études artistiques à Paris à l’Ecole Nationale des Arts Appliqués Olivier de Serres, section Image et Communication puis à Lyon, à l’Ecole Emile Cohl en illustration. Sorti en 1993, sa passion pour la peinture le pousse d'abord à exposer des portraits à l'huile.
En 1996, il commence à réalisé des illustrations pour la jeunesse. Solinké du grand fleuve, son premier album publié, reçoit le prix Chrétien de Troyes. Paraît cette même année, Le Reine des fourmi a disparu, sur un texte de son ami Fred Bernard, aux éditions Albin Michel jeunesse (Prix Sorcières, le Prix Alphonse Daudet, le Prix Jérôme Main). Le succès rencontré les poussent à continuer dans cette voie, chez Albin Michel ou au Seuil. François Roca a illustré plus d'une vingtaine d'ouvrages.
Il a obtenu le prix Incorruptibles CE2-CM1, 2011 pour le pompier de Lilliputia.
Source : https://www.babelio.com/auteur/Francois-Roca/12162

