La Convention des droits de l'enfant a 30 ans !
Au programme des articles de presse, des livrets et des outils pédagogiques pour les 7-10 ans.
Découvrez plusieurs documentaires accessibles en ligne :
- Docurama : “Les Enfants Maudits”, quand la France rééduquait ses jeunes vagabonds
- A hauteur d'enfants consacré à l’enfance aux quatre coins du monde
- Djihadistes de père en fils. Nommé aux Oscars, primé à Sundance
- Les enfants perdus de Daech
- La série " Au nom de tous les mômes"
- Une enfance à l'extrême droite
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Tous les enfants du monde ont-ils le droit d’aller à l’école ?Cette semaine, la Convention internationale des droits de l’enfant fête ses 30 ans. Ce texte, signé en 1989, donne des droits aux enfants du monde entier, comme celui d’aller à l’école. Découvre dans cette vidéo si ce droit est bien respecté partout. |
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Un livret spécialement conçu pour les enfants
La plupart des enfants ne connaissent pas leurs droits. Mais les connaissons-nous mieux qu’eux ? Pas sûr ! Ce livret, spécialement conçu pour les 7-11 ans avec une vingtaine d’associations partenaires, est l’occasion de s’y intéresser ensemble, en famille ou à l’école.
Un tirage de 163 000 exemplaires a été diffusé par Bayard Jeunesse aux abonnés d’ Astrapi, Image Doc et J’aime lire Max avec le numéro de novembre.

Un kit pédagogique pour les enseignants
Dans le cadre de La plus grande leçon du monde, découvrez le kit pédagogique (fin du cycle 2, cycles 3 et 4). Nommé « Ecrire l’avenir des enfants : tous les droits, pour chaque enfant », ce kit propose plusieurs activités accompagnées de supports visuels pour sensibiliser les élèves (8-14 ans) à leurs droits. Les séquences permettent de préparer le 20 novembre dans une classe à partir de la rentrée, avec des pistes d’animation le 20 novembre également.
Vu sur: https://my.unicef.fr/contenu/la-convention-internationale-des-droits-de-lenfant-30-ans
Découvrez tous les outils pédagogiques pour les 7-10 ans sur le site de Solidarité laïque ( jeux, kit pédagogique, contes...)
Découvrez plusieurs documentaires.
Docurama : “Les Enfants Maudits”, quand la France rééduquait ses jeunes vagabonds
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En 1836, s’ouvre à Paris un centre de rétention pour gamins agités et vagabonds. Des générations d’enfants y connaîtront l’enfer.
Dans le haut de la rue de la Roquette, dans le 11e arrondissement, à Paris, il a existé une prison pour enfants, un pénitencier pour mômes agités et vagabonds : ce lieu s’appelait « la Petite Roquette ». Lors de son ouverture, en 1836, elle a, par sa forme hexagonale et ses méthodes de « rééducation », le double statut de prison moderne et modèle.
Mais pour les générations d’enfants qui y séjourneront, la vie y est un enfer. Outre le régime d’isolement et d’encellulement individuel, l’administration impose aux mineurs le silence absolu (certains en perdront l’usage de la parole). Avec l’écriture comme seul moyen d’expression et espoir de salut, les enfants adressent régulièrement des lettres à leur famille, suppliant leurs proches de venir les récupérer.
(Source: Télérama)
Les enfants des rues, vagabonds, SDF sont arrêtés, les délinquants mais aussi ceux envoyés par simple courrier par leurs parents. Ces derniers sont ainsi envoyés en centre de correction sans demande de preuve auprès des parents.
A hauteur d'enfants

A l’occasion du 30e anniversaire de la convention des droits de l’enfant et en collaboration avec l’UNICEF, ARTE consacre une semaine entière à l’enfance aux quatre coins du monde : comment grandir aujourd’hui qu’on soit de Syrie ou d’Ukraine, d’une petite cité minière de Belgique, de Mumbai ou de Berlin, qu’on soit aimé, délaissé ou maltraité par ses proches, qu’on vive en paix ou sous les bombes ? Que nous disent les enfants d’aujourd’hui sur le monde de demain ?
Djihadistes de père en fils
En Syrie, au plus près d'un combattant islamiste et de ses huit jeunes garçons, Talal Derki ("Homs, chronique d'une révolte") capte au jour le jour la dévastation intime causée par la guerre. Un film exceptionnel.

En 2014, dans la région d'Idlib, dans le nord de la Syrie, le réalisateur syrien Talal Derki est parvenu à gagner la confiance d'un combattant salafiste affilié à Al-Qaida et de son entourage, en se présentant comme un sympathisant désireux d'exalter la cause djihadiste. Père de huit fils, dont les deux aînés, Oussama (13 ans) et Ayman (12 ans), sont prénommés en hommage aux défunts chefs d'Al-Qaida, Ben Laden et Al-Zawahiri, ce cofondateur du Front Al-Nosra l'a laissé s'installer dans son intimité et celle de ses garçons. Les femmes et les filles de la maisonnée, elles, sont restées invisibles. Tandis qu'Abou Oussama ("le père d'Oussama"), spécialiste du déminage, est au combat, ses enfants, qu'il a déscolarisés, errent en jouant à la guerre. Un jour, les plus âgés sont expédiés dans un camp d'entraînement au djihad, où le réalisateur les suit. Puis leur père perd une jambe dans une explosion. "Élève" prometteur, Oussama retourne au camp achever sa formation de djihadiste, tandis qu'Ayman choisit de retourner en classe.
Vérité de l'enfance
Après avoir filmé au jour le jour la guerre qui détruisait petit à petit Homs et ses habitants, Talal Derki a voulu "documenter la violence dans les têtes", en essayant de comprendre de l'intérieur, au plus intime, ce que signifie le djihadisme. Nommé aux Oscars, primé à Sundance, ce film, qu'il a tourné au péril de sa vie, apporte d'abord au spectateur une information inédite : un lien direct, sans commentaires, avec un soldat du salafisme, convaincu que son combat préfigure l'Apocalypse et l'ultime combat du bien contre le mal, et heureux de lui sacrifier sa propre personne aussi bien que des enfants qu'il aime. Au plus près de cette fratrie hirsute et attachante, et en gardant hors champ la guerre qui la cerne de toutes parts, cette chronique subtile transmet, séquence après séquence, la destruction à l'œuvre et l'emprise d'une idéologie mortifère qui exalte la force. Mais elle capte en même temps, et c'est ce qui la rend déchirante, la vérité de l'enfance, dans son immédiateté et sa vulnérabilité, sa cruauté et son innocence.
96 min
Disponible du 19/11/2019 au 25/11/2019
Depuis la libération de Mossoul, victimes et anciens combattants de l’État islamique réapprennent à vivre au sein de la même société. L’État irakien a la lourde responsabilité de permettre à chacun de trouver sa place. Cette tâche immense se complexifie davantage avec les plus jeunes. Dans les écoles et les camps contrôlés par Daech, les enfants et les adolescents ont appris à tuer et à devenir des kamikazes. Nombre de ces "lionceaux du califat" ont combattu aux côtés de l’État islamique. Comment venir en aide à ces centaines de milliers d’enfants ? Comment éviter qu’ils ne deviennent les terroristes de demain ?
Revenant aussi sur les derniers mois de la guerre, ce documentaire donne la parole aux enfants-soldats de Daech, mais également à leurs victimes. Comment réapprennent-ils à vivre aujourd’hui ? Se remettent-ils des actes de violence qu’ils ont été forcés de commettre ou de subir ? Que deviendront ceux qui croient toujours en Daech ?
- La série " Au nom de tous les mômes"

La série documentaire qui explore la Convention internationale des droits de l'enfant à travers des histoires singulières. Nés aux Pays-Bas, Max, Emre, Yash, David et Hilson sont d’origines diverses : turque, hollandaise, surinamaise, syrienne et chinoise. Les cinq garçons, qui vivent dans le quartier ouvrier du port de Rotterdam, forment une bande de copains inséparables.
Article 10 de la CIDE : "Chaque enfant a droit à l’amitié entre toutes les cultures et tous les peuples."
A voir gratuitement sur Arte.tv jusqu'au 17/12/2019
Que deviennent les enfants élevés dans la haine de l'autre ? Mêlant témoignages et séquences d'animation, ce documentaire retrace le parcours de certains d'entre eux. "Seuls les lâches abandonnent." "Mon père entrait en claquant des talons."
Les associations inquiètes pour les droits de l'enfance
A l'occasion des 30 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant, des associations s'associent pour faire passer un message commun : plus d'enfant à la rue en 2022.
Le collectif Dynamique de la Convention aux actes, qui regroupe 35 associations, par exemple ATD Quart Monde, l'Occe, Solidarité laïque,ouvre une campagne avec comme objectif notamment "pas d'enfant à la rue en 2022". "Alors que le diagnostic établi par les Actes montre qu’aujourd’hui 4 millions de personnes dont 600 000 enfants sont mal logés, il constate que les enfants exposés à la pauvreté, l’exclusion sociale et les discriminations sont les plus fragilisés.
C’est pourquoi la Dynamique fixe pour objectif « Zéro enfants à la rue d’ici 2022 », en rendant par exemple effectifs les principes d’accueil inconditionnel, de continuité de l’accueil et de non remise à la rue sans relogement, particulièrement en ce qui concerne les familles déboutées du droit d’asile et les familles dont les enfants ont moins de trois ans.
La France doit également faire de la lutte contre les enfants des rues une priorité dans sa politique internationale."
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/11/20112019Article637098324493610482.aspx
D'autres ressources pédagogiques sur ce thème ICI : Livrets, bibliographie, articles de presse, outils divers, sites ...