Dans ce numéro du père Duchesne paru au lendemain du décret d'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, le journaliste Jacques-René Hébert laisse éclater sa joie. Dans son style inimitable, farci de jurons, il bénit "la convention d'avoir tranché le nœud gordien en rendant la liberté à tant de milliers d'hommes". Ce pamphlet fut l'un des derniers rédigés par Hébert avant qu'il ne soit guillotiné.
Retrouvez sur Éduthèque plusieurs autres propositions pédagogiques sur la première abolition de l’esclavage en France, le 4 février 1794 :
- Sur le site Retronews-BNF : Abolition de l'esclavage (1794), un dossier enrichi d’iconographies sur les enjeux de l’abolition de 1794.
- Sur le site L’Histoire par l’image : La première abolition de l’esclavage en 1794 propose une étude comparative de 4 documents iconographiques, accompagnée d’un contexte historique.
- Sur le site Panorama de l’Art : Portrait d'une femme noire, vous trouverez l’analyse d’un tableau de Marie Guillemine Benoist, présenté au salon de 1800, et qui est une œuvre singulière car les conventions du portrait classique sont ici appliquées à une femme noire, qui porte encore des signes de servitude. Ce portrait révèle les questions qui agitent la société de l’époque : liberté, égalité des sexes et des « races », fraternité.
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